quelles « obligations » pour un chrétien !

Il y a beaucoup de groupes chrétiens. Catholiques, protestants, évangélistes. Les points de vue et contraintes sont différents selon les responsables de ces organisations. On peut, à juste titre, se demander quelle est la vraie vérité dans ces divergences.
Mais en réalité, quelles sont les consignes de Jésus, qui doivent dessiner ainsi l’horizon de notre liberté et nous permettre de demeurer dans son amour ?

Jésus n’en a laissé qu’une : « AIMEZ-VOUS  LES UNS LES AUTRES »

Tout est là, car aimer, c’est faire vivre. Aimer, c’est vivre pour que l’autre vive, pour qu’il puisse se chercher, se trouver et se sente le droit d’exister et le devoir de s’épanouir.

Aimer, c’est faire exister l’autre, les autres, à perte de vue, à perte de vie, malgré nos limites et les handicaps de l’autre, malgré les frontières sociales et culturelles, malgré tous les tassements de l’existence, malgré les ombres de l’égoïsme ou de l’agressivité qui passent jusque dans les foyers les plus unis et les communautés les plus fraternelles.

Aimer, c’est repartir sans cesse, à deux, à dix, en communauté, en Eglise, parce que l’amour du Christ ne nous laisse pas en repos, et parce que d’après Jésus lui-même, il n’y a pas de plus grand amour, il n’y a pas d’autre limite à l’amour que de donner sa vie, en une fois ou à la journée.

Dieu est Celui qui ouvre la main et qui est sans cesse en train de l’ouvrir, le disciple de Jésus est celui qui garde la main ouverte, sans jamais la refermer ni sur rien ni sur personne.
Dans la bouche de Jésus, le verbe aimer, ce mot usé, faussé, sali, redevient grand, et porteur d’espérance. 

L’amour que le Christ a pour nous est à la fois une initiative et un appel
. Ce chemin de la « charité » nous permet de retrouver un peu de légèreté dans notre vie et et de joie dans notre cœur.
Quand cette joie du Christ trouve un écho en nous, notre vie, comblée ou douloureuse, commence à laisser un sillage. Parfois il est vrai, la route de l’abnégation paraît longue et nos efforts bien mal payés, par nos frères et sœurs dans la famille ou dans la foi, par nos enfants, et comme il nous semble parfois, par Dieu, lorsque nous sommes trop impatients de recevoir un réponse au sujet de notre requête.   

Demeurez dans mon amour dit Jésus à ses disciples. Acceptons d’aimer, malgré toutes les vicissitudes de la vie, acceptons de rester dans l’amour de Christ, car il est le seul qui ait les paroles et les réalités de la vie éternelle.

(Texte basé sur une homélie postée par Claude Pairin)