Les contraintes religieuses ! favorisent-elles la paix ?
Nous avons eu l’occasion de regarder un reportage sur une chaîne allemande où des femmes maghrébines portaient la burqa, seuls les yeux apparaissaient et encore, pas complètement chez certaines. Ces dames expliquaient qu’elles désiraient la paix dans le monde et non de guerre. Elles étaient certainement sincères mais la paix, qu’est-ce-que cela représente pour elles ? Cette paix ne doit-elle résulter qu’à la condition que toute la planète applique la même façon restrictive d’honorer notre Créateur? Est-ce la paix ou la dictature ?
Dans son roman, « les mémoires d’Hadrien » Marguerite Yourcenar, donne une interprétation tout à fait exacte des dérives de personnes religieuses qui pensent pratiquer la paix en s’infligeant des quantités de contraintes doctrinales et physiques, se privant du plaisir de vivre librement, expliquant que les juifs du premier siècle, ceux qu’elle nommait ‘la secte des Nazaréens’ « s’imposaient tellement de charges qu’ils en devenaient hypocrites, envieux, allant jusqu’à haïr tous ceux qui ne pratiquaient pas l’austérité de la même façon qu’eux. »
Dieu ne nous a pas créés pour galérer, ce sont les hommes qui font galérer leurs frères humains, se servant de Dieu pour les asservir. Notre Père Spirituel, la Source de notre vie, a du plaisir à nous voir heureux. Il est heureux si nous le sommes, si nous sommes tristes, cela L’attriste. Il ne sert à rien de s’imposer de contraintes superflues pour Lui plaire, encore moins de les imposer aux autres, simplement profiter du temps que nous avons à vivre dans l’amour, la paix, la fraternité envers tous nos frères humains quels qu’ils soient.
Il ne nous a pas non plus créés comme des robots, munis d’un formatage qui nous ferait tous agir de la même façon sans possibilité d’y incorporer notre propre volonté. Au contraire, Il a créé pour notre propre plaisir la diversité de tout ce qui se trouve sur la terre, autant dans la nature que chez les humains, avec la liberté d’utiliser chacune de nos capacités et caractéristiques propres afin de les développer et servir à embellir la vie.
Pour favoriser la paix, la première condition est de l’être avec soi-même, et ensuite faire son possible pour l’étendre à notre entourage. Agir en fonction de ce qui nous correspond, dans la mesure où cela n’empiète pas sur l’autre, le laissant vivre selon ses propres convictions, dans la mesure où il ne nous les impose pas non plus.
Aujourd’hui plus que jamais, choisissons la « porte étroite » qui mène à la vie éternelle. Dirigeons-nous vers Dieu comme nous le souhaitons personnellement, mais avec sincérité, amour, et intelligence.