Le procès et la réponse pleine d’amour du Christ !

Une semaine s’ouvre. Celle du procès du Fils de Dieu. On l’accuse de définir son existence comme Fils bien-aimé du Père Eternel. Il est condamné parce qu’il s’est dit Fils de Dieu. Mais que peut-il dire d’autre face aux juges prêts à le condamner ? Le jour de son baptême, Dieu l’a agréé et nous a demandé de l’écouter. En Lui Il a mis tout son amour.
Qu’avons-nous fait de ce commandement ? Comment ses Paroles sont-elles inscrites sur nos cœurs ?

Pourquoi faut-il clouer ses mains qui n’ont eu d’autres fonctions que celles de bénir, d’accueillir de pardonner, de partager ?
Pourquoi faut-il clouer les pieds de Celui qui a toujours marché à la rencontre des blessés de la vie, des sans-espérance, des victimes de tous les maux ?

Le Christ, Fils de Dieu est venu à notre rencontre, Il partage nos souffrances et rejoint les larmes de ceux qui ne comprennent plus, ne savent plus espérer, subissent la violence, la faim, la soif.

Cette semaine est le moment choisi par Dieu pour montrer jusqu’où va son Amour et Celui de son Fils pour nous, humains qui pour beaucoup, refusons de le reconnaître !

Cette semaine est une semaine Sainte. Elle nous ouvre, dans toutes nos afflictions un chemin de vie nouvelle : déjà les lueurs de la Résurrection s’annoncent !

(d’après l’homélie du frère Didier Joseph d’Avron)