« Je n’aurai pas le temps »

En écoutant les paroles de la chanson de Michel Fugain, si jolie et si profonde, on se rend compte de la brièveté de notre passage sur terre, de la frustration qui anime ceux qui aiment la VIE, la vraie vie.

Cela nous suffit-il ? Sommes-nous satisfaits de la vie que nous menons, même si elle est accompagnée de tous les gadgets à notre disposition pour faire passer notre temps si court encore plus vite ?

Pour les affligés, et il y en a beaucoup trop, le temps s’étire à n’en plus finir. Ce temps qui ne leur apporte qu’insécurité, privations, exploitations, survie et non vie.

Pour ceux qui ont la chance de vivre de façon plus décente, et la possibilité de s’intéresser à autre chose que leurs besoins fondamentaux, le temps passe comme un éclair qui traverse le ciel.

Michel Fugain l’a parfaitement exprimé :

« Je n’aurai pas le temps, même en courant plus vite que le vent, même en volant,

De visiter toute l’immensité d’un si grand Univers, même en cent ans, je n’aurai pas le temps de tout faire.

J’ouvre tout grand mon cœur, j’aime de tous mes yeux, c’est trop peu, pour tant de cœurs et tant de fleurs, des milliers de jours, c’est bien trop court.

Et pour aimer, comme l’on doit aimer quand on aime vraiment, même en cent ans, je n’aurai pas le temps. »

Pour le moment, il nous est possible d’avoir un aperçu de toutes les merveilles qui existent sur la terre et dans l’univers, grâce aux émissions sérieuses, reportages magnifiques sur la nature, les animaux, les hommes dans leurs diversités ethniques. Mais nous ne les vivons pas, nous les regardons.

Notre Créateur en est parfaitement conscient, raison pour laquelle Il nous a laissé un message d’encouragements pour ne pas désespérer.

Pour ceux qui désirent faire partie de cet immense univers, pour ceux qui veulent apprendre à « aimer comme on doit aimer », pour ceux qui aspirent à retrouver notre Père Spirituel, nous ne sommes pas laissés dans l’ignorance. Il nous a laissé un message d’espérance, une promesse de vie éternelle. Pour nous tous qui le désirons, que nous soyons affligés ou nantis.