Blessures ! réactions !
Il n’est jamais plaisant de supporter les blessures infligées par d’autres, particulièrement les amis et la famille. Avouons-le, la plupart du temps, cela concerne des blessures « d’égo ». On est vexé par des paroles, justifiées ou non, des attitudes, ou ce que nous considérons comme de petites trahisons etc…
Notre première réaction bien souvent est de ruer dans les brancards pour remettre ces personnes à leur place, de façon compulsive et sans réflexion. Ou ruminer dans son coin et se torturer l’esprit en s’isolant d’elles, pendant un long temps parfois. Dans ce cas, c’est comme un furoncle qui enfle de plus en plus et finit par exploser sans discernement, qui sera préjudiciable à l’autre, mais à soi-même en particulier.
La question ! celle que nous devons nous poser avant de réagir : ai-je envie de me défouler, prendre un plaisir malsain à remettre l’autre à sa place pour me glorifier, faire comprendre que je ne me laisse pas faire, sans en évaluer les conséquences ?
Où ai-je l’humilité d’essayer de comprendre, me mettre à la place de l’autre, réfléchir à son intention et ses mobiles ? Non par mollesse, mais pour éviter d’envenimer la situation et essayer de garder des contacts vrais et honnêtes avec la personne en question !
Il nous arrive à tous d’être désappointés par des paroles blessantes de la part de ceux que nous côtoyons et apprécions, à chacun de nous de réfléchir à notre but personnel avant de réagir : envenimer ou arranger, voilà la vraie question ?
Quand la blessure fait mal, si l’on recherche la paix et non la guerre, il est important de « digérer » avant de réagir. Attendre que notre esprit se calme, afin de prendre une décision qui ne sera pas une réaction puérile, mais un acte choisi délibérément, pour notre propre bien-être et pour la paix dans notre vie, et celle des autres.
C’est difficile pour nous autres les humains avec notre égo surdimensionné, mais en fin de compte, si nous transcendons notre colère, nous serons plus forts et en paix avec nous-même.
Pour ma part, je choisis d’attendre le calme, il finit toujours par arriver, me décide à ce moment seulement à expliquer ma blessure, sans reproche ou jugement sur l’autre. Cela peut durer des jours, des semaines, des mois avant de pouvoir parler sans émotions négatives. Et parfois, si les contacts avec la personne ne sont pas intimes, finir par ne rien dire du tout, jugeant que ça n’en vaut plus la peine.
Le but de ma vie étant de vivre en paix, quand c’est trop difficile pour mon égo, je demande l’aide de la Providence Divine, puisque j’ai choisi consciemment d’imiter Christ, malgré ma faible volonté qui rate bien plus qu’elle ne réussit à aller du côté du bien, et rechercher la paix et non la guerre. Cette aide sera donnée à tous ceux qui choisissent la paix, soyez-en sûrs.