Après les blessures, le pardon !

Il y a beaucoup à dire au sujet du pardon, raison pour laquelle il y a plusieurs articles à ce sujet.

Par exemple : combien de fois nous arrive-t-il à nous aussi de parler d’une personne, même d’une personne que nous aimons, d’une façon pas très gentille suite à son comportement où ses paroles. Particulièrement lors des repas, je ne sais si vous avez remarqué ?

Cela se fait bien souvent sans malveillance, on se plaint de ces personnes tout simplement, sur le coup de l’émotion qui peut durer un peu de temps. Mais après, on se sent mal à l’aise en ayant eu l’impression de les critiquer, de se dire que peut-être elles vont être au courant de ce que nous avons dit sur elles, et surtout de se dire que nous n’aimerions pas qu’on parle de nous de cette façon. Nous le faisons tous n’est-ce-pas ? plus ou moins.

Dans ce cas, le pardon à soi-même est impératif et nous oblige à accepter avec humilité que nous aussi pouvons « déraper » quelquefois, nous rappelant que même si nous n’avons pas les mêmes défauts que ceux dont nous parlons, nous en avons tous autant les uns que les autres. (enfin plus ou moins tout de même mais qu’est ce que cela change ?).

Jésus à dit à ceux qui voulaient lapider Marie Madeleine, « que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ». Nous savons qu’elle n’a reçu aucune pierre, et le pardon du Christ en plus.

Si nous réussissons à nous pardonner, pas seulement en surface mais de tout notre cœur, nous parviendrons également à pardonner aux autres lorsque ce sont eux qui parlent de nous d’une façon peu flatteuse.

Nous pouvons nous dire que ce n’est pas « contre nous personnellement », mais inhérent à notre imperfection, celle que nous avons héritée de nos premiers parents, ceux qui ont choisi leur liberté avant d’en avoir appris le mode d’emploi. 

On peut également se dire que la prochaine fois on fera mieux, qu’on essaiera d’expliquer les choses de façon moins virulente, si l’on attend le calme avant d’en parler.

à suivre…