le choix et la liberté, des mots galvaudés !!!

Nous parlons toujours du choix et de la liberté !

Mais au fond, lorsqu’on dit « on a le choix », ou « on est libre de faire ce que l’on veut »,  que cela veut-il dire en réalité ?

Avoir le choix, est-ce faire n’importe quoi selon nos désirs et envies puériles, vivre comme des enfants irresponsables ?

La liberté, est-ce faire ce que l’on veut sans tenir compte des autres ni de leur sensibilité, ne pas avoir de scrupules à les léser sous prétexte de « liberté », est-ce ainsi que nous aimerions être traités nous-mêmes ?

Et ceux qui disent « nous n’avons pas le choix » est-ce vraiment le cas ?

En tant qu’individu adulte et autonome, n’avons-nous pas le choix de notre propre vie ?

N’est-ce pas plutôt parce que nous manquons de courage pour changer une situation conflictuelle ou ennuyeuse, par peur de perdre le confort de l’habitude et du connu, par peur de la solitude, par peur de l’opinion des autres ?

Trouvons-nous toujours une excuse lorsque nous nous plaignons de notre vie et ne faisons rien pour la changer ?

La liberté : n’est-ce pas plutôt la possibilité de penser et d’agir selon notre propre approche de la vie, notre propre sensibilité, sans jamais empiéter sur celle des autres ?

Le choix : n’est-ce pas trouver le mode de vie qui nous correspond, au risque de ne pas être cautionné par les autres si ce choix de vie semble étrange et non conforme à la majorité ? Si nous assumons notre choix de façon claire et sincère, nous éviterons de critiquer celui des autres, qui ont le choix eux aussi, dans la mesure où cela ne lèse pas d’autres personnes.

Le choix, la liberté, en fait, tout est relatif dans ce monde où nous vivons en société.

L’essentiel n’est-il pas de se respecter soi-même, de respecter l’autre, les autres ? De vivre sa vie au mieux dans la mesure de nos possibilités, sans se comparer à ceux qui ont plus ou moins que nous ?

La vie passe trop vite, est pleine de tracas, de violences, d’injustices, de bouleversements catastrophiques dus à la mauvaise gestion des hommes où tout n’est devenu que profit.

Revenons à nous-même, à notre âme propre, celle qui s’est perdue dans les méandres délétères de l’information qu’on nous assène sans relâche pour manipuler notre conscience et l’utiliser pour leur propre profit. Soyons en paix, avec nous-même, avec les autres, avec l’univers, avec notre Créateur.