LA VIE !!! ET LA MORT

Lorsque nous sommes de jeunes enfants,  le cocon protecteur de nos parents nous rassure. Aucune question sur la suite de notre vie ne  parasite notre quiétude. Le mécontentement et la discipline de papa et maman sont vite oubliés lorsque nous faisons des bêtises, grâce à la faculté enfantine de changer rapidement de centre d’intérêt, et de notre ego pas encore développé.

En grandissant et devenant adolescent, nous élaborons des projets, prévisualisons la vie que nous aimerions, cherchons à quitter le cocon familial pour une liberté que nous trouvons trop restreinte.

Nos projets réalisés, études ou apprentissages terminés, nous pouvons enfin nous lancer dans cette vie tant attendue, celle que nous considérons comme \ »la nôtre\ », la liberté à nos yeux.

Après un peu de temps de cette liberté, les enfants arrivent : le bonheur. Nous allons passer quelques années à nous concentrer sur leur éducation et leurs nombreuses activités parascolaires. Chaque semaine, travail, attente du weekend et des vacances, sorties ou repas entre amis, distractions diverses destinées à nous faire passer le temps.

Jusqu\’à ce qu\’on se lasse de ce leitmotiv perpétuel et monotone ! 

Les enfants grandissent. Ils deviennent eux aussi adolescents, souhaitent eux aussi, comme nous auparavant, se libérer du cocon familial. C\’est un moment charnière qui nous oblige à nous recentrer sur nous-même et notre propre vie.

bilan : C\’est tout !!! voici tout ce que nous apporte la vie. 

Ne sommes-nous que de la matière organique. Ne vivons-nous que pour manger, boire, dormir, s\’amuser, vieillir, mourir !!! Vie matérielle sans spiritualité, particulièrement depuis la théorie de Darwin.

A ce sujet, un texte m\’a interpellée, en rapport avec la vie que nous menons ici-bas à l\’heure actuelle. 

Rien ne vaut la vie : (acharnement à prolonger des vies malades et incurables, douloureuses et sans rémission. Religion du bien être, de la nourriture, du développement personnel qu\’on nous assène à saturation. Images écœurantes sur les paquets de cigarettes, \ »pourquoi les vendre\ » comme si l\’application de ces méthodes allaient nous empêcher de mourir un jour.)

C\’est le message d\’une société pour laquelle la plus haute valeur est la bouffe, et le plus grand drame est d\’en manquer (dans une grande partie de la terre). Ah, nous sommes bien riches, bien libres, bien heureux ! Notre nourriture n\’a plus de goût, nos églises sont vides. Nous préférons, pour la première fois peut-être dans l\’Histoire, la vie matérielle à la vie spirituelle et éternelle. Au lieu de dire que nous ne croyons à rien et que c\’est pour cela que nous sommes incapables de justifier la mort, nous préférons glorifier la vie. Terrorisme de la vie avant tout, qui n\’est en vérité que la preuve d\’un grand vide, d\’un renoncement à ce qui fait l\’homme : le choix d\’un combat et l\’acceptation d\’un sacrifice. (Jean-Christophe Rufin, \ »les causes perdues\ »

N\’oublions pas les paroles de Pascal,  \ »l\’homme cherche  inutilement et par tous les moyens à remplir le vide, parce que le gouffre infini de notre vie ne peut être rempli que par un objet infini et immuable, c\’est-à-dire par Dieu même\ ». Lui seul est notre véritable bien.

Pourquoi ne pas essayer de le retrouver ??? Dieu n\’attend que nous tous.